La Ville de Cachan conduit une politique environnementale ambitieuse qui se révèle avec les engagements de la Ville pour la préservation de l’environnement, un cadre de vie sans cesse renouvelé, le développement de la biodiversité et les nombreuses actions menées en faveur de la nature.

Le projet d’écoquartier qui accompagne la création de la future gare Arcueil-Cachan (ligne 15 du Grand Paris Express) a pour ambition de devenir un lieu structurant supplémentaire, en contribuant au développement d’une ville compacte, mixte et durable.

Le projet s’articule autour de quatre grands axes :

  • La mobilité, tournée vers les mobilités décarbonnées ;
  • La résilience du quartier et le développement de la nature en ville ;
  • Le confort, la santé et les usages ;
  • La stratégie énergétique et bas carbone.

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Un aménagement tourné vers les mobilités décarbonnées

À termes, pas moins de 14 700 voyageurs transiteront en période de pointe du matin par la future gare d’Arcueil-Cachan. Le projet tire parti du développement de l’offre en transport en commun (ligne 15 du métro et B du RER) pour appuyer une stratégie globale basée sur l’intermodalité et participer au développement des mobilités alternatives à la voiture individuelle. Répondre aux contraintes de relief et de conflits d’usages de voiries est un objectif que se fixe le projet. Celui-ci doit permettre la promotion des modes doux et la proximité des services de mobilités.

La sente piétonne en cœur de quartier assurera une zone apaisée et favorable aux mobilités actives qui se prolonge au reste de la ville. L’écoquartier accueillera des services favorisant ces mobilités actives, comme des outils de réparation, des casiers, des cartes ou encore une flotte de vélos (électriques) en libre-service. Avec l’indication des distances à pied et à vélo des pôles attractifs de la ville, la signalétique urbaine deviendra adaptée pour favoriser la marche dans le quartier. Des stationnements vélos sécurisés seront créés et l’implantation d’arceaux pour vélos et trottinettes sera renforcée.

Le parking public sera conçu et géré de manière innovante de sorte à évoluer avec les usages futurs et favoriser la réduction progressive du besoin en stationnement automobile. Les parkings seront conçus comme des hubs de mobilité en encourageant les initiatives de réduction de la voiture individuelle thermique. Il comptera 20% de stationnement avec bornes électriques. Une importance sera accordée à la réversibilité et l’impact carbone des parkings.

La résilience du quartier et le développement de la nature en ville

Les Cachanais souhaitent pouvoir profiter de plus d’espaces verts, supports de convivialité et de bien-être. L’intégration de la nature à toutes les échelles du projet, de l’armature verte jusqu’à la parcelle privée est une première réponse à développer, qui participera par ailleurs à la lutte contre le réchauffement et le changement climatique.

Toutes les toitures terrasses seront fonctionnelles. Les habitants pourront ainsi avoir une toiture végétalisée avec un substrat minimum de 50 cm, qui prendra en compte la capacité de rétention des eaux pluviales et de production d’électricité. D’autres toitures accueilleront quant à elles des espaces collectifs à l’échelle du bâtiment, comme un potager ou un coin détente.

Les cœurs d’îlots et toitures seront développés comme un espace de biodiversité multiaccueil. L’installation de nichoirs pour l’avifaune et de ruches, en complément de la plantation de végétaux nectarifères et pollinifères, assurera la biodiversité du quartier. Outre les enjeux d’intégration de la nature en ville, la végétalisation des façades permettra de réduire les nuisances sonores et les phénomènes d’îlot de chaleur. Les eaux pluviales stockées seront réutilisées pour les sanitaires et le nettoyage, ou encore pour arroser les espaces verts.

Avec une stratégie de gestion des eaux pluviales, la (re)création d’un sol fertile, la réduction de l’imperméabilisation de ce dernier et le développement d’un projet d’agriculture urbaine, une véritable trame verte se dessine.

Le confort, la santé et les usages

La conception d’un cadre de vie attractif pour les habitants du quartier, comme pour tous ceux qui le fréquenteront (étudiants, employés, commerçants…), sera intégrée à travers une approche globale du confort et de la santé. L’ensemble de déterminants de santé relatifs aux fonctions urbaines devra être pris en compte (ambiance sonore, qualité de l’air, ambiance thermique, vent, droit au soleil…) dans la conception des espaces extérieurs et intérieurs.

Les choix architecturaux garantiront la compatibilité entre l’esthétisme du projet et le traitement des nuisances sonores. Une attention particulière sera portée aux risques de réverbération du bruit. Tout sera mis en œuvre pour limiter les nuisances acoustiques grâce aux matériaux de façade, l’isolation, la menuiserie, ou encore les entrées d’air.

Il est par ailleurs essentiel d’accompagner les nouveaux modes d’habiter, de travailler et de consommer. Pour ce faire, des espaces communs partagés pourront être développés pour un mode d’habiter innovant et représentatif du principe de solidarité sociale avec, par exemple, le partage d’activités ou de biens, une conciergerie, un repair café, des espaces pour les associations, etc. Les habitants auront à leur disposition des moyens de compostage. Des espaces partagés comme le coworking ou le coliving seront développés pour favoriser notamment l’emploi local, l’insertion et la réinsertion professionnelle.

La stratégie énergétique et bas carbone

L’écoquartier de la gare se place comme une porte d’entrée de la ville de Cachan et présente une opportunité forte sur la performance environnementale du bâti, en ne programmant que des constructions neuves.

Afin de s’inscrire dans le cadre réglementaire en mouvement et préfigurer la réglementation énergétique 2020, la performance de l’enveloppe des constructions sera recherchée, afin de réduire leurs besoins en énergie.

Pour favoriser la durabilité et la pérennité des matériaux utilisés, les matériaux de construction issus de filières régionales seront favorisés. L’utilisation du PVC sera réduite pour l’ensemble des éléments extérieurs afin de se tourner vers des matériaux biosourcés, notamment pour l’isolation des parois verticales. L’objectif est d’éviter au maximum la mise en œuvre d’isolants en polystyrène, polyuréthanne et laine minérale. Mobiliser la filière sèche permettra par ailleurs de réduire les temps de chantier.

Le recours aux énergies renouvelables a été fortement plébiscité par les habitants. L’implantation de panneaux photovoltaïques ou thermiques sur les toitures permettra la production d’électricité, répondant ainsi au besoin d’autosuffisance énergétique. L’ensemble des opérations sera raccordé au réseau de chaleur géothermique. Les utilisateurs seront quant à eux accompagnés dans la maîtrise de leur consommation énergétique et de leurs charges.